Aujourd'hui[juin], deux fans de TH viennent d'être retrouvé pendu au bout d'une corde en Belgique.
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Double suicide gothique à Gosselies(02/06/2008)
Vanessa et Déa se sont suicidées : la faute à Bisounours ?
GOSSELIES Vanessa et Déa n'avaient que 15 et 16 ans. Et pourtant, ces deux cousines de Gosselies ont décidé de mourir ensemble, en se pendant dans la clairière d'un bois où elles aimaient se promener.
Ne voyant pas leurs filles revenir, les parents se sont inquiétés jeudi soir et se sont présentés à la police locale de Charleroi vers 20 h. À 21 h, les recherches étaient lancées : lors de la visite domiciliaire, les lettres de Vanessa et Déa ont été retrouvées. Dans celles-ci, elles s'excusaient auprès de leurs proches et faisaient état de leur mal-être, du fait qu'elles étaient "incomprises". Leurs intentions suicidaires étaient claires. La police a envoyé un chien pisteur et des patrouilles le long de la Sambre. Les appels de leurs GSM ont été analysés. Enfin, la Computer Crime Unit fouillait leurs ordinateurs. Sur celui de Déa, on découvrait des liens avec un certain Bisounours qui n'est autre qu'un garçon rencontré en mai dernier, au festival de rock de Bomal, et avec qui les deux ados sont sorties.
Une mauvaise fréquentation, selon les proches de Déa. Depuis lors, en effet, le comportement de la jeune fille avait changé. Elle en arrivait à se mutiler au cutter. Depuis septembre dernier, elle s'habillait de plus en plus grunge, voire gothique, marquant son admiration pour le groupe Tokio Hotel.
C'est vendredi matin que deux soeurs de Vanessa ont fait l'horrible découverte dans le bois : les deux jeunes filles, habillées en gothique, pendaient au bout d'une corde.
F. D.
La Dernière Heure 2008
Autre article : Merci Animaux89
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Deux jeunes filles de 15 et 16 ans se sont suicidées dans une clairière de Gosselies
GOSSELIES Pourquoi ? C'est la question qui restera sans doute sans réponse après le suicide par pendaison de V. et D., deux adolescentes de 15 et 16 ans originaires de Gosselies.
V. et D. étaient amies depuis les bancs de primaire, ceux de l'école des Hamendes à Jumet. Une amitié qui s'est poursuivie à l'école des Marlaires de Gosselies et qui ne s'est pas interrompue lorsque V. a changé d'établissement voici un an.
Réputées timides, elles ne s'illustraient pas spécialement par leurs résultats, sans que ceux-ci ne soient catastrophiques. Toutes deux admiraient le groupe Tokyo Hotel et adoptaient le code vestimentaire approprié : vêtements et maquillage sombres, coiffure à l'avenant.
Mais selon le parquet, cette mode, suivie par bon nombre d'adolescents, n'aurait joué aucun rôle dans leur funeste destin.
Mercredi, V. et D. ont passé la nuit ensemble chez l'une d'elles. C'est sans doute à ce moment qu'elles ont signé leur pacte suicidaire. Car le lendemain matin, V. et D. ont enlevé leurs cahiers de leurs sacs à dos pour y placer des vêtements, simulant un départ à l'école où elles ne se sont jamais rendues.
Jeudi soir, leurs parents ont prévenu la police locale de Charleroi, s'inquiétant de ne pas les voir revenir. Prenant l'affaire au sérieux, les forces de l'ordre ont mené une visite domiciliaire, fouillant leurs domiciles respectifs. Child Focus et la Computer Crime Unit ont également été mis en alerte. Et là où les deux adolescentes avaient dormi, deux lettres, adressées à leurs familles ont été retrouvées. Dans celles-ci, elles évoquaient le désir de mettre fin à leurs jours, se trouvant "incomprises".
La nuit n'a malheureusement pas permis d'entamer des battues. Et c'est finalement un parent d'une des victimes qui a fait cette macabre découverte, vendredi en fin de matinée : au coeur de la clairière qu'elles aimaient tant, V. et D. pendaient au bout d'une corde.
Les corps des victimes ont été autopsiés. Mais c'est bien entendu la cause de ce double suicide qui pose question. Crise d'adolescence poussée au paroxysme par l'effet de groupe ? Une chose est sûre, les deux jeunes filles gardaient en elle un mal-être au point de vouloir en finir avec la vie. Un mal-être dont elles n'avaient, semble-t-il, jamais fait état à leur entourage.